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Peut-on lier économie et écologie dans les énergies du monde?

21 mai 2012

Améliorer l'efficacité énergetique

Ampoule basse consommation dans un pot de fleurs
 

Renforcer l'efficacité énergétique constitue l'un des moyens les plus simples de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et de garantir un approvisionnement en énergie sûr et durable. Cette mesure permet de soutenir le développement économique, de créer des emplois et de réduire les coûts d'énergie supportés par les ménages et les entreprises.

En réduisant de 20 % la consommation énergétique d'ici à 2020, l'UE espère abaisser les émissions de près de 800 millions de tonnes par an et économiser 100 milliards d'euros.

Mesures envisagées

Etiquetage d'efficacité énergétique sur un lave-linge

Pour atteindre cet objectif, l'UE s'est employée à développer des technologies, des produits et des services à haut rendement énergétique dans des secteurs consommant beaucoup d'énergie.

Parmi ceux-ci, les bâtiments viennent en tête de liste. Représentant 40 % des besoins énergétiques de l'UE, leur consommation pourrait être réduite d'un tiers. Des mesures ont été prises afin qu'il soient mieux conçus et utilisent des systèmes d'éclairage, de chauffage, de refroidissement et d'eau chaude moins énergivores.

Les transports (26 % des besoins énergétiques de l'UE) sont en deuxième position. Il est prévu d'abaisser les émissions des voitures à 120 g de CO2/km d'ici à 2012 et d'introduire un étiquetage énergétique plus clair pour promouvoir les véhicules consommant peu. Les transports publics, les transports non motorisés et le télétravail seront également encouragés comme moyens de substitution à la voiture.

L'industrie manufacturière (25 % des besoins énergétiques de l'UE) constitue le troisième secteur d'intervention. La performance énergétique des produits a été examinée et des normes d'éco-conception seront appliquées à certains produits comme les chaudières, les téléviseurs et les systèmes d'éclairage afin d'améliorer leurs performances énergétiques. L'étiquetage constitue un moyen supplémentaire d'encourager les achats «verts». Le label écologique indique aux consommateurs les produits et services qui polluent le moins et permettent d'économiser le plus d'énergie.

 

Résumé : Cet article présente le projet de l'Europe au niveau énergétique   

Source : Paru sur le site ec.europa.eu le 19/07/2011

Adresse de l'article : http://ec.europa.eu/climateaction/eu_action/energy_efficient/index_fr.htm

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21 mai 2012

Plus d'énergies renouvelables

Les nombreux avantages des sources d'énergies renouvelables sont largement reconnus: elles contribuent à freiner le changement climatique, constituent une source d'énergie sûre et servent nos intérêts économiques à long terme.

C'est la raison pour laquelle, d'ici 2020, l'Union européenne va faire passer à 20 % la part des énergies renouvelables dans son paysage énergétique, en recourant notamment aux biocarburants et à d'autres sources renouvelables dans le secteur des transports.

Se montrer à la hauteur et saisir sa chance

Coucher de soleil sur des éoliennes

En passant aux énergies renouvelables, nous pourrions réduire la consommation de carburants fossiles de 200 à 300 millions de tonnes par an et réduire les émissions de CO2 de 600 à 900 millions de tonnes par an.

En produisant sa propre énergie renouvelable, l'Union pourra aussi réduire sa dépendance à l'égard des importations et sera ainsi moins sensible aux fluctuations des prix du pétrole.

Les industries de haute technologie bénéficieront également des nouvelles perspectives économiques, puisque les technologies permettant de réduire ou de supprimer les émissions visent à exploiter le potentiel des sources d'énergie renouvelable telles que le vent, le soleil, l'eau et la biomasse.

Pour atteindre l'objectif de 20 %, les dirigeants de l'Union européenne sont convenus de fixer des objectifs nationaux contraignants pour tous les États membres. Ces objectifs nationaux obligeront chaque pays à faire sa part du travail, tout en tenant compte de la situation initiale de chaque pays, des progrès déjà effectués et des différences de prospérité.

Chaque pays devra accroître sa production et son utilisation d'énergies renouvelables en matière de production d'électricité, de chauffage, de climatisation et de transports. Les biocarburants et d'autres sources renouvelables devront représenter 10 % du carburant destiné aux transports dans chaque pays.

Si les biocarburants peuvent servir à réduire les émissions, l'Union européenne compte bien veiller à ce que leur production soit durable, c'est-à-dire qu'elle ne nuise ni à la production alimentaire, ni à la biodiversité et qu'elle ne favorise pas la déforestation.


Résumé : Des énergies renouvelables pour lutter contre le rechauffement climatique

Source : Paru sur ec.europa.eu le 22/06/2010

Adresse de l'article : http://ec.europa.eu/climateaction/eu_action/renewable_energy/index_fr.htm

16 mai 2012

Sommaire et Bibliographie

0. Généralités

     01. Définition :

           Mondialisation : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mondialisation

           Econologie : http://www.greenpriz.com/empreinte.php

     02. Sommaire et Bibliographie

     03. Biographie des auteurs

1. Les énergies et leurs utilisations :  http://cafemusique.wordpress.com/2010/11/26/la-mondialisation-expliquee-a-mes-enfants/

     11. Les énergies fossiles et renouvelables : http://www.cea.fr/jeunes/themes/l_energie/la_production_d_energie/les_differentes_energies

     12. L'énergie nucléaire : http://www.cea.fr/jeunes/themes/l_energie/la_production_d_energie/les_differentes_energies

2. Leur coût ...  : http://www.dessindepresse.com/10-galerie_de_cartoons_humoristiques_par_aster.html

     21. ... financier...  :

            http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/environnement-securite-energie-thematique_191/quel-est-le-cout-des-energies-renouvelables-article_6459/

            http://www.slate.fr/story/35947/le-veritable-cout-nucleaire

     22. ...et environnemental  :

            http://nucleaire-nonmerci.net/transport-des-dechets-nucleaires.html

            http://www.protegeonslaterre.com/impact-energies-fossiles.html

3. Vers une meilleur utilisation   : http://www.econologie.com/un-peu-d-humour-nouvelle-2654.html

     31. Les énergies renouvelables, ca marche ! :

            http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/04/04/les-energies-renouvelables-ca-marche_1502674_3232.html

            http://www.populationdata.net/index2.php?option=article&aid=889&article=-80%-denergie-renouvelable-dans-le-monde-?

8 mai 2012

80% d'énergie renouvelable dans le monde ?

 

Energie solaire et éolienne, biomasse et hydroélectricité pourraient représenter près de 80% de l'approvisionnement énergétique mondial d'ici 2050, si les Etats mettaient en place des politiques permettant d'exploiter le potentiel de ces énergies renouvelables, selon un rapport des Nations Unies publié lundi 9 mai.

Les conclusions du rapport ont été rendues publiques lors d'une réunion de quatre jours qui s'est terminée le week-end dernier à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis. Ce rapport est le résultat du travail de plus de 120 chercheurs ayant collaboré au sein du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC). Les experts indiquent que si la voie des énergies renouvelables était empruntée totalement, les émissions de gaz à effet de serre pourraient rester suffisamment faibles pour limiter à moins de 2 degrés la hausse des températures mondiales d'ici le milieu du siècle.

Ce seuil de 2 degrés est un point de basculement au-delà duquel les pires effets du changement climatique sont susceptibles de se produire. Les gouvernements s'étaient accordés au Sommet de Cancun, au Mexique, en 2010, pour tenter de limiter la hausse de la température moyenne mondiale de plus de 2 degrés.

La Secrétaire exécutif de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Christiana Figueres, a décrit ce rapport comme « le plus important » sur le sujet et a assuré qu'il montrait la voie à suivre aux gouvernements.

« Ils doivent atteindre leur objectif en ayant recours à des sources d'énergie renouvelables sur une très grande échelle, a-t-elle expliqué. « Des politiques nationales ambitieuses et une coopération internationale forte sont clairement la clé pour que les énergies renouvelables soit adoptées rapidement et massivement, dans tous les pays. »

Mme Figueres a aussi souligné la nécessité de mettre à disposition des pays pauvres des ressources financières et technologiques. Ces pays vont connaitre la plus forte croissance de production d'énergie dans les décennies à venir.

Le rapport examine plus de 160 différents scénarios scientifiques fondés sur différents niveaux d'utilisation de sources d'énergies renouvelables et prenant en compte divers facteurs environnementaux et sociaux. Quatre scénarios reflétant l'éventail complet des possibilités ont été analysés en détail, et le plus optimiste des quatre scénarios prétend que les sources d'énergie renouvelables pourraient représenter jusqu'à 77% de la demande énergétique mondiale d'ici à 2050, alors qu'en 2008 par exemple, ce chiffre était d'un peu moins de 13 pour cent. Dans ce scénario, les économies cumulées d'émissions de gaz à effet de serre représentent 220 à 560 gigatonnes de dioxyde de carbone entre 2010 et 2050.

Enfin, les experts estiment que le prix des technologies des énergies renouvelables serait plus attractif si un coût financier était donné aux impacts environnementaux tels que les émissions de gaz à effet de serre et les produits polluants puis inclus dans les prix de l'énergie. Le coût global de la plupart de ces technologies a en outre diminué au cours des dernières années et les chercheurs ont constaté qu'ils allaient probablement encore baisser.

Source : ONU (communiqué)


Résumé: Cet article mène une reflexion sur une forte croissance de l'utilisation d'énergie renouvelable

Source: Paru sur PopulationData.net le 11 mai 2011

Adresse de l'article: http://www.populationdata.net/index2.php?option=article&aid=889&article=-80%-denergie-renouvelable-dans-le-monde-?

8 mai 2012

Pour une utilisation plus intense des énergies renouvelables

Les énergies renouvelables, ça marche !

Le symbole est fort. Plus de trois semaines après le début de la catastrophe japonaise de Fukushima, qui sème le doute partout dans le monde sur la pertinence du nucléaire, l'Agence internationale des énergies renouvelables (Irena), créée en 2009, tient sa première assemblée générale, les 4 et 5 avril. Objectif : sortir le monde de sa dépendance aux énergies fossiles et, ainsi, contenir les émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le changement climatique.

Espérons que la communauté internationale saura donner à cette organisation des moyens à la hauteur de ses ambitions.

Car le défi est immense. Aujourd'hui, le trio pétrole-charbon-gaz représente 87 % de l'offre mondiale d'énergie ; les renouvelables, 7 % ; le nucléaire, 6 %. D'ici à 2035, le scénario de l'Agence internationale de l'énergie table sur une baisse (toute relative) des énergies carbonées à 78 %, tandis que le solaire, l'éolien, la biomasse et autres renouvelables devraient grimper jusqu'à 14 %, et le nucléaire pousser jusqu'à 8 %.

La remise en cause de l'atome conduira à concentrer la bagarre sur un affrontement entre deux camps : fossiles contre renouvelables. L'avenir de la planète, on le sait, passe par la victoire du soleil et du vent.

Tout reste à faire. Les gouvernements, les entreprises, mais aussi, bientôt, les 7 milliards d'individus que compte la Terre doivent prendre leurs responsabilités.

Le premier obstacle au déploiement des énergies renouvelables reste le prix élevé de l'électricité qu'elles produisent. Il faut les épauler. En 2009, les gouvernements ont subventionné les énergies fossiles à hauteur de 312 milliards de dollars (219 milliards d'euros), contre 57 milliards pour les renouvelables. Il est vrai que le premier secteur est - pour le moment - porteur de bien plus d'emplois que le second.

Au lieu de doper leur budget de recherche et développement vers les solutions vertes, beaucoup d'industriels travaillent à des énergies fossiles "plus propres" en promettant, par exemple, de capturer et de stocker le C02. Pourquoi ne pas apprendre plutôt à stocker l'énergie solaire ?

Pour se lancer dans l'aventure des renouvelables, les entreprises comme les particuliers ont besoin d'un cadre réglementaire durable. Les pouvoirs politiques devraient y veiller. La remise en cause, fin 2009, dans plusieurs pays européens, des aides au photovoltaïque pour cause de rigueur budgétaire, montre combien les énergies vertes ne sont pas encore suffisamment prises au sérieux.

Elles le seront davantage si l'on fait enfin aboutir les négociations sur le climat - elles viennent de reprendre à Bangkok - qui permettront de fixer les règles du jeu des réductions des gaz à effet de serre.

Localement, les initiatives ne manquent pas. Le Monde les recense dans une série de quatre enquêtes dont nous commençons la publication aujourd'hui. Dans toute l'Europe, nous sommes allés à la rencontre des populations qui se chauffent et s'éclairent sans charbon ni gaz ou font de spectaculaires économies d'énergie. Elles ont su se "renouveler", elles.


Résumé: Cet article demontre une possible intensification de l'utilisation des énergies renouvelables

Source: Paru dans lemonde.fr le 04 avril 2011

Adresse de l'article: http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/04/04/les-energies-renouvelables-ca-marche_1502674_3232.html

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4 avril 2012

Coût de l'énergie nucléaire

Le véritable coût du nucléaire


Si les Japonais ne sont pas parvenus à construire un réacteur nucléaire parfaitement sûr, qui le peut?

A Niigata, le 16 mars 2011. REUTERS/Yuriko Nakao

- A Niigata, le 16 mars 2011. REUTERS/Yuriko Nakao -

C’est dans l’épreuve que l’on voit tout de suite les forces d’une société. La cohésion, la résistance, les prouesses technologiques et les compétences exceptionnelles des Japonais ont éclaté au grand jour. Un envoyé spécial à Rikuzentakata (une ville de 25.000 habitants, dévastée par le tsunami) décrit des pompiers volontaires s’efforçant de nettoyer les décombres et de trouver des survivants; des militaires et des policiers organisant avec efficacité la circulation et l’approvisionnement; des survivants non seulement «calmes et pragmatiques», mais faisant face à la situation «avec politesse, voire avec une bonne humeur incroyable».

Grâce à cela, le Japon finira par surmonter cette catastrophe. Ce qui ne sera pas le cas d’au moins une centrale nucléaire japonaise. Au moment de la rédaction de cet article, trois réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi semblent avoir perdu leur capacité de refroidissement. Des ingénieurs arrosent la centrale avec de l’eau de mer, ce qui la détruit, puis laisse échapper des vapeurs radioactives. Il y a eu deux explosions. A l’heure où vous lisez cet article, la situation a peut-être même empiré.

La centrale idéale

Les centrales nucléaires japonaises ont pourtant été conçues avec le même soin et la même précision que tout le reste dans le pays. D’autant que le Japon est le seul pays au monde à avoir connu une véritable catastrophe nucléaire. Autant dire qu’il avait de bonnes raisons de vouloir construire des centrales sûres, ainsi que les compétences et la législation pour ce faire. Se pose donc cette question inévitable: si un pays compétent et brillant sur le plan technologique comme le Japon ne parvient pas à construire un réacteur parfaitement sûr, qui le peut?

On peut considérer (et on considérera) que la situation japonaise est exceptionnelle. Peu de pays sont aussi vulnérables aux catastrophes naturelles que le Japon et la force de ce tremblement de terre est sans précédent. Mais il existe d’autres situations exceptionnelles et d’autres circonstances sans précédent. Dans le but de contrer le pire des scénarios possibles, Areva a lancé, il y a plusieurs années de cela, la construction d’un réacteur nucléaire de nouvelle génération «super sûr» en Finlande. La centrale a été conçue pour résister à l’impact d’un avion (une préoccupation post-11-Septembre) et comprend une chambre censée pouvoir empêcher une fusion du cœur du réacteur. Elle devait coûter 4 milliards de dollars et être achevée en 2009. Depuis, sa construction a connu plusieurs revers, pourrait s’élever désormais à 6 milliards de dollars, voire plus, et n’est toujours pas terminée.

Ironie du sort, cette centrale finlandaise était censée marquer la renaissance de l’industrie du nucléaire en Europe; une industrie relancée dernièrement dans le monde entier, surtout grâce aux craintes liées au changement climatique. Les centrales n’émettent pas de carbone. Après une longue pause post-Tchernobyl, elles sont donc de nouveau à la mode. Près de 62 nouveaux réacteurs nucléaires sont actuellement en construction; 158 autres sont prévus et 324 sont à l’état de projet.

Ceux qui paient

Si l’énergie nucléaire est de plus en plus populaire, c’est parce qu’elle est sûre, du moins la plupart du temps. Les risques d’une catastrophe majeure sont faibles, de l’ordre de 1 sur 100 millions. Mais une telle catastrophe, même si elle est statistiquement improbable, pourrait notamment causer la destruction d’une ville ou l’intoxication d’un pays. Ces éventuelles répercussions expliquent en partie les coûts de construction des centrales et le dépassement de coûts observé en Finlande: personne ne peut se permettre d’utiliser du béton ou de l’acier de moindre qualité.

Mais comme nous sommes sur le point de le réaliser avec le Japon, le véritable coût du nucléaire n’est jamais reflété, même dans les coûts de construction extravagants des centrales. Ce sont les contribuables, et non l’industrie nucléaire, qui finissent toujours par payer pour le traitement des déchets. Au final, même après un petit accident, c’est le gouvernement qui paiera pour le nettoyage et la société dans son ensemble, d’une façon ou d’une autre, pour les soins de santé. Dans l’hypothèse d’une véritable catastrophe nucléaire au Japon, le monde entier en paiera le prix.

J’espère que cela n’aura jamais lieu. Je ne peux qu’admirer les ingénieurs nucléaires japonais, qui font face à la situation depuis plusieurs jours maintenant. S’il y a bien un pays qui peut empêcher une catastrophe d’arriver, c’est le Japon. Mais j’espère aussi qu’un accident évité de justesse fera sérieusement réfléchir les citoyens du monde entier sur le véritable coût du nucléaire et mettra un terme à sa renaissance.

Anne Applebaum

Traduit par Charlotte Laigle

 

 

Résumé : Cet article denonce le véritable coût du nucléaire, sur le plan humain et financier

Source : Publié dans Slate.fr le 22/03/2011

Adresse de l'article : http://www.slate.fr/story/35947/le-veritable-cout-nucleaire

4 avril 2012

Coût des énergies fossiles

Impact des énergies fossiles


Il s’agit du charbon, du gaz et du pétrole qui se sont constitués il y a plusieurs centaines de millions d’années par l’accumulation et la décomposition de matières organiques d’origine végétale. Il s’agit donc de dérivés de carbone. Et c’est bien là le problème : en se consumant, elles dégagent du dioxyde de carbone (Co2) qui est un gaz favorisant l’effet de serre.

L’effet de serre

Le soleil envoie sur Terre une très grande quantité d’énergie.

La température moyenne de la surface terrestre est actuellement de 15°. Si l’atmosphère était totalement transparente aux radiations infrarouges calorifiques, cette valeur serait de - 18°C. La différence provient de l’existence dans l’air de divers gaz qui absorbent les radiations infrarouges calorifiques. Ces gaz sont le dioxyde de carbone (Co2), le méthane, le protoxyde d’azote, l’ozone troposhérique et les chlorofluorocarbones.

Le phénomène dit de l’effet de serre résulte d’une augmentation considérable de ces gaz. Si les tendances actuelles se poursuivent, nous pourrions arriver à une augmentation de la température moyenne de 3° en 2040. Cela peut paraître insignifiant, voire agréable mais cela aurait des conséquences très graves : les océans augmenteraient de volume, inondant toutes les plaines côtières où vivent actuellement plus d’un milliard d’hommes. Les déplacements de populations provoqueraient incontestablement des conflits. Le régime des précipitations serait bouleversé causant une " aridification " des latitudes moyennes de l’hémisphère Nord... les plus favorables à la croissance des céréales d’où un manque de nourriture. Mais surtout, la vitesse à laquelle aurait lieu ces changements empêcherait une adaptation des végétaux.

Ce danger suffit pour admettre qu’il serait suicidaire de continuer dans cette voie. Mais analysons les autres problèmes qui ne sont pas négligeables.

La pollution atmosphérique

Ce sont essentiellement le pétrole et le charbon qui sont en cause : leur combustion dégage des oxydes d’azote, de soufre et de carbone ainsi que des hydrocarbures mal brûlés, du plomb, des suies, des minéraux lourds... Quand on sait que le monde consomme actuellement 65 millions de barils de pétrole par jour (essentiellement sous forme de combustible pour les transports) ainsi que 35 milliards de tonnes de charbon, on peut être inquiet pour notre santé.

Ce sont surtout les citadins qui courent les plus grands risques car la pollution touche essentiellement les grandes villes. En effet, lors de situations climatiques défavorables (anticyclones), la pollution générée par le chauffage et les transports ne s’évacue pas, provocant les pics de pollution dont on parle tant chaque été à Paris. Résultat : cela affecte les personnes qui présentent un terrain favorable surtout au niveau respiratoire (bronchite, asthme...).

Cette pollution attaque aussi la pierre, détruisant des monuments historiques (Parthénon d’Athènes, Obélisque de Paris...).

Pollution atmosphérique

Les pluies acides

Lorsque les oxydes de soufre et d’azote se combinent avec l’eau atmosphérique, des acides se forment (sulfuriques, nitriques...). Ceux-ci sont à l’origine des pluies acides, lesquelles sont responsables de la mort de millions d’hectares de forêts (allemandes, scandinaves, polonaises), de l’acidification de nombreux lacs... Il importe d’avoir une règlementation internationale sur le sujet car les pluies ne connaissent pas les frontières administratives et frappent parfois des pays qui sont précurseurs en matière d’écologie.

Les marées noires

Mais la production et les transports du pétrole sont responsables de très nombreuses pollutions : on ne compte plus les marées noires provoquées par les échouages d’immenses pétroliers. Sans parler des dégazages de cale de navires qui rejetteraient près d’un million de tonnes d’hydrocarbures gazeux chaque année.

Les plus importantes marées noires

Année

Nom

Lieu

Tonnage

1967

Torrey Canyon

Angleterre

120 000 t

1968

World Glory

Afrique du Sud

45 000 t

1970

Othello

mer Baltique

60 000 t

1970

Polycommander

Espagne

13 000 t

1971

Texaco Oklahoma

Etats-Unis

30 000 t

1972

Sea star

Golfe D'Oman

115 000 t

1972

Texanitol Oswego Guardian

Afrique du Sud

100 000 t

1972

Trader

Grèce

35 000 t

1974

Metula

Chili

50 000 t

1975

Jakob Maersk

Portugal

84 000 t

1976

Urquiola

Espagne

100 000 t

1979

Gino/Team Castor

France

32 000 t

1979

Ixtoc-1

Mexique

500 à 1 000 000 t

1983

Puits off shore

Iran

500 000 t

1983

Castillo-de-Bellver

Afrique du Sud

255 000 t

1989

Exxon-Valdez

Etats-Unis

35 à 45 000 t

1990

Kharg-S

Espagne (Canaris)

40 à 70 000 t

1991

Koweit

Koweit

125 à 500 000 t

Récemment, ce sont les terres de Sibérie qui ont été victimes d’une énorme pollution terrestre due à des installations d’oléoducs en état de délabrement avancé. De 8 à 10 % du pétrole brut s’échappait de l’oléoduc. En août 94, alors que les autorités locales leur signalent 29 trous apparus dans l’oléoduc, les sociétés pétrolières ont refusé d’arrêter les pompages. Résultat : l’accident est arrivé quelques mois plus tard déversant de 500 000 à 1 500 000 barils sur ces terres vierges.

Dégagement de méthane

Si le gaz, lui ne dégage pas de soufre, en revanche son extraction (ainsi que celle du charbon) dégage beaucoup de méthane lequel a un potentiel de réchauffement 30 fois supérieur au Co2.

Pour information, il faut savoir qu’ il existe une énergie fossile non encore exploitée car à peine découverte. Il s’agit de gisements d’hydrate de méthane. Ce minerai contient d’énormes quantités de gaz emprisonnés dans des cristaux. Les études qui ont essayé d’évaluer leur volume sont encore approximatives mais impressionnantes : quelques 10 000 milliards de tonnes ! Mais beaucoup de questions restent posées : des questions scientifiques tournées vers une éventuelle exploitation car il est actuellement moins cher d’exploiter les gisements de gaz (trop grande profondeur). Mais c’est plus le rôle que cela jouerait dans les changements climatiques.

Non décidément, il faut nous passer de ces énergies si l’on veut un avenir durable pour nos enfants.

Cela ne signifie pas pour autant un retour à l’âge de pierre mais bien un bond en avant pour une utilisation massive des énergies naturelles à savoir l’eau, le vent, la terre, la végétation et le soleil.



Résumé : Cet article démontre les impacts des énergies fossiles sur l'environnement

Source : Publié sur protegeonslaterre.com (écrit par CANDAES Richard)

Adresse de l'article : http://www.protegeonslaterre.com/impact-energies-fossiles.html

 

 

 

4 avril 2012

Vers une meilleur utilisation

motomag_0306

Résumé : Caricature sur l'utilsation du pétrole

Source : Parue dans le dernier moto mag de mars 2006 (dessiné par Nikolaz)

Adresse de l'image : http://www.econologie.com/un-peu-d-humour-nouvelle-2654.html

21 février 2012

Le coût des différentes énergies

 

 

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dessin-001_environnement_energie_chauffage

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caricature cout energie

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Résumé : Caricatures sur l'augmentation du prix de l'énergie et l'éco-consommation

Source : Publication sur l'éco-consommation de l' Agence Régionale pour l'Environnement Midi-Pyréenées

Adresse de l'article : http://www.dessindepresse.com/10-galerie_de_cartoons_humoristiques_par_aster.html

 

21 février 2012

Les déchets radioactifs

Le transport des déchets radioactifs

 

Les pays étrangers producteurs d’énergie nucléaire font traiter leurs déchets nucléaires par la France. Après traitement, la France renvoie à ses "clients" leurs déchets. Ces transports dangereux de déchets radioactifs ont déjà été à l’origine de frictions entre les militants et les forces de l’ordre, et parfois même de drames.

action Greenpeace : camions transportant du plutonium

1/ Le traitement des déchets nucléaires

La France possède une usine de « retraitement » des déchets nucléaires, à la Hague (Manche). Une autre existe à Sellafield, en Grande Bretagne. Ces usines sont les seules en Europe et quasiment les seules au monde.

Ce traitement ne résout pas le problème des déchets radioactifs, car il ne concerne que 20 à 30% d’entre eux. Ce « traitement » permet d'une part, de produire du MOX, un combustible utilisé par certaines centrales nucléaires, et, d'autre part, d' extraire le plutonium, élément hautement toxique (en inhaler un seul nanogramme peut provoquer un cancer). Ce plutonium est utilisé ensuite à des fins militaires.

2/ Le transport des déchets nucléaires

Les matières nucléaires sont transportées sous de nombreuses formes physiques (gaz, poudres, liquides, assemblages métalliques...) et utilisent aussi bien les trains que les camions, les cargos et même les avions.
Pour être retraités à La Hague ou Sellafield, en Grande-Bretagne, ces déchets radioactifs extrêmement dangereux peuvent traverser des continents entiers.

Les itinéaires des déchets nucléaires ont été passibles d’être classés « secret défense » par AREVA, « afin de prévenir tout risque terroriste ». Cela aurait aussi permis de contrer les actions non violentes qui parviennent parfois à bloquer un chargement de déchets pendant plusieurs heures. Par exemple Greenpeace, avec quelques militants, est parvenue à immobiliser un camion rempli de plutonium en pleine ville.
Que ce soit sur rails ou sur route, les militants continuent les actions non-violentes afin de gêner le convoi.

3/ Des militants s'opposent aux transports des déchets nucléaires

Le transport de déchets nucléaires est un acte dangereux : en effet, le risque zéro n’existe pas. Ces trains transportent parfois plus de douze castors (containers pour les déchets nucléaires), un castor représentant l’équivalent d’une demi centrale nucléaire. Lors de ces transports, le convoi constitue non seulement une menace en cas d’accident, mais également en cas d’attaque terroriste.
Quant à l’étanchéité de ces containers et des wagons les transportant, il a été constaté, à l’aide de relevés nucléaires aux abords des trains, que la radioactivité augmentait fortement lors de son passage.

action de greenpeace contre le transport de dechets nucleaires

Pour cette raison, de nombreuses personnes ou association tentent d’entraver la bonne marche de ces convois, à l’aide d’actions non violentes. Il ne s’agit pas de terrorisme, le but n’étant pas de provoquer un accident nucléaire, mais de ralentir le convoi, voire de l’immobiliser.


Ces actions pacifiques et collectives ont pour objectif d'alerter les populations du trafic incessant de matières radioactives, alors que l'opacité règnent autour de ce sujet. Les populations n'ont pas été consultées pour donner leur accord à l'installation de l'industrie électro-nucléaire et encore moins pour accepter, ou non, le transport de matières qui sont parmi les plus dangereuses au monde.

Ces actions pacifiques consistent à organiser des manifestations aux bords de la voie ferrée; les militants s’enchaînent aux rails pour contraindre le train à l’arrêt, parfois pendant plusieurs heures. Des "sit-in" sont aussi organisés, moyen utilisé pour stopper les déchets nucléaires transitant par les routes. Une française résidant en Allemagne, Cécile Leconte, n'a pas hésité à s’enchaîner à un arbre pour bloquer un convoi.

Il arrive que lors de l’évacuation par les forces de l’ordre, certains militants soient placés en garde à vue, voire jugés et condamnés. Le nucléaire semble aussi nocif pour l’environnement que pour la démocratie.

4/ Le drame « Sébastien Briat »

Le 6 novembre 2004, un train de déchets nucléaires quitte Valogne (Manche), à destination de Gorleben, en Allemagne. Durant le trajet, de nombreuses manifestations ont eu lieu. Le 7 novembre, en matinée, deux manifestants antinucléaires se sont enchaînés aux rails pour tenter de bloquer le train. Les pompiers et la police durent sectionner les chaînes pour que le convoi reparte de nouveau, après avoir été bloqué pendant deux heures.
Mais un peu plus loin, en début d’après midi, à Avricourt, le train percute Sébastien Briat, 21 ans, qui s’était enchaîné aux voies de chemin de fer. Il meurt sur place.

Sources  :
- « audience du tribunal d’Avesne sur helpe pour des militants écologistes » par Les Verts
- http://www.sortirdunucleaire.org

 Résumé : Cet article dénonce le transport des déchets radioactifs.

 Source : nucleaire-nonmerci.net (pas de date mentionnée sur la parution de l'article mais on peut constater qu'il a été écrit après 2004.

 Adresse de l'article : http://nucleaire-nonmerci.net/transport-des-dechets-nucleaires.html

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